CHANT GUTTURAL ET DIPHONIQUE des régions MONGOLES



Apprends à émettre le chant des montagnes et des steppes

Stages, Ateliers, Conférences, Retraites, Accompagnements individuels

Ayant reçu les enseignements énergétiques et artistiques de transmetteurs et de mystiques de différentes cultures depuis 20 années, nous transmettons l’art de pratiquer le Chant Diphonique des régions Mongoles. Nous sommes technicien de la pratique vocale depuis plus de 10ans et guidons les personnes en quête de maîtriser leur(s) voix

Cette pratique s’adresse à tous, particulièrement aux personnes en quête de découvrir ou améliorer cette technique vocale singulière.. Chant d’ancrage permettant de se relier à « l’Être », de dévoiler sa nature profonde, d’explorer sa pleine puissance

Aiguise les sens, accroît les potentiels de tout domaines, accélère les processus d’évolution, d’équilibre et de vitalité .. L’association a pour intention de faire tendre l’individu et le collectif à l’harmonie, notamment en transmettant le Khöömii :

: KHÖÖMII : En langue mongole, cela signifie « Pharynx » ; Nous allons révéler l’utilisation de l’organe vocal, le faire vibrer comme un véritable instrument de musique


Témoignages

Marie-Paule : Un grand Merci. J’en garde une force et un bien-être serein

Maëla : C’est incroyable ce que ces quatre jours ont déclenchés en moi. Dans le corps, l’émotionnel, au plus profond de moi, je ressens des changements incroyables. Une stabilité, une confiance, une force, une joie enfantine, tout ce sur quoi je travaillais depuis si longtemps, il a fallu quatre jours de Khöömii pour trouver tout ça! Je constate également une qualité de sommeil supérieure, des rêves profonds, je me suis même réveillée plusieurs fois par nuit en ayant l’impression de chanter ! Maintenant lorsque je chante me parviennent des choses très profondes et lointaines, incroyables, indescriptibles

Tsaka : J’ai adoré l’expérience : un art de guérison, une connaissance autre de soi, une prise de conscience à d’autres endroits, un accès à d’autres dimensions du soi

Sonia : Belle Rencontre avec moi-même, une part de moi que je connaissais encore si peu : MA VOIX. Cette voix qui est sortie du tréfonds de mon Être est profonde, presque mâle, guerrière. Cette Voix m’a permis de ressentir mon ancrage et ma confiance

Marie-France : L’exercice est parfait pour une pratique du matin, ça me connecte directement à la Terre, je me sens prise d’ancrage et monter en vibrations

Thierry : Une expérience unique et magique. L’atelier est une suite d’exercices surprenants et amusants à la fois, pour se terminer par une communion de voix. Quelle joie de découvrir ce que notre corps peut faire et la sensation de Bien-Être à la fin. Un formidable cadeau à s’offrir

Léa : Un moment vibratoire intense qui libère et fait voyager

Yogiman : L’atelier a éclairé certaines de mes interrogations sur la diphonie. Le principe de retrouver un instinct d’enfant dans l’exploitation de la voix est en résonance avec ma pratique du Yoga, de retrouver sa propre nature… Presque Primaire

Muriel : Ce stage d’une semaine était pour moi une découverte de la pratique du Khöömii. D’une manière générale, j’ai des appréhensions à forcer ma voix, je suis une adepte du chant spontané et de l’exploration vocale. Cette semaine de stage a été très agréable et fructueuse, grâce à l’écoute de ce qui se passe réellement en direct pour chacun. J’ai pu sentir qu’une progression se faisait toute seule dans mon corps grâce à la répétition de la pratique. Cette pratique, assez physique, m’a permis de mettre en circulation les émotions dans mon corps, j’ai aimé aussi cette expérience libératrice. Mon corps, mon souffle et ma voix gardent la trace.

Crystelle : Retour en douceur après ce que j’ai vécu comme un processus « d’accouchement de moi-même ». Plus qu’un simple stage de chant, ce fût une réelle thérapie. J’ai pu enfin laisser exprimer ma voix sans barrière, me laisser accompagner pour me remettre sur ma voiE. La porte à mon enfant intérieur mise de côté si longtemps s’est ouverte. L’adulte que je suis aujourd’hui s’engouffre sur ce chemin de guérison par la voix

Sarah : Riche Riche expérience

Ariane : Je cherchais depuis longtemps une discipline personnelle matinale d’ancrage, de lien au corps, à la terre, au « moment présent »… J’ai enfin trouvé !

Ida : Disparition d’une douleur lancinante et constante après la première journée des quatre : J‘ai pu dormir comme ça faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé

Bruno : J’ai l’impression de sortir de 6 mois de méditation !

Franck : Une gymnastique du larynx comme je n’avais jamais connu


L’intervenant bénévole :

Dans la Joie du partage des traditions, des révélations, des connaissances, d’expériences autour de la musicalité et de soins de soi, je transmets mon inspiration tout en continuant à me former en Khöömii, plus couramment connu sous l’appellation de Chant Diphonique de Mongolie.. Particulièrement aiguisé à l’intuition par le corps, vaisseau du souffle et de la voix, j’aime examiner l’art de l’écoute et de la production du son, J’aime sentir le rythme individuel et collectif.. Le tout incarné dans la largesse du corps et la hauteur de l’esprit


Reportage de 5 minutes

Lien du reportage (meilleure qualité) : https://www.arte.tv/fr/videos/105628-026-A/gymnastique/

produit par la Blogothèque, distribué par Arte

Documentaire Arte de 2022 présenté par Johanni Curtet, Ethnomusicolgue et Artiste Musicien professionnel,

Il est le principal collecteur et transmetteur en France et dans le monde du savoir et de la technique concernant le Khöömii, notamment dans la tradition Mongole et de Touva .

Sa structure « Routes Nomades », est merveilleusement active entant que passerelle entre La Mongolie et la France


Qu’est-ce que le Khöömii ?

« Khöömii » (litt. pharynx) désigne la technique vocale d’une personne superposant intentionnellement plusieurs sons simultanément avec sa voix, dont deux lignes distinctes : une mélodie d’harmoniques réalisée au-dessus d’un son fondamental appelé « bourdon », accompagnés de multiples résonances.

Article complet par Johanni Curtet sur routesnomades.fr

Pratiqué par les peuples mongols et turcs dans toute la zone de l’Altaï (en Mongolie au niveau national ; régions russes de la République de l’Altaï, de Khakassie et de Touva ; Chine au nord du Xinjiang et Mongolie-Intérieure), le khöömii est une technique vocale sans doute très ancienne, dont les origines restent difficiles à dater précisément.  Les légendes racontent que le khöömii viendrait de l’imitation du souffle du vent, des sons de l’eau, du chant des oiseaux. Il est pratiqué par les hommes le plus souvent, mais aussi par les femmes depuis deux générations. Le khöömii est une tradition vivace aux nombreuses facettes et un patrimoine culturel important des peuples mongols.

Concernant l’aspect technique, les harmoniques viennent du bourdon vocal et sont émis grâce à une pression simultanée du pharynx et du diaphragme. Pour effectuer une mélodie, le diphoneur ou « khöömiich », module ses lèvres ou sa langue à l’intérieur de la bouche. Selon la modulation, la hauteur de bourdon et la pression exercée sur la gorge, on trouve de nombreuses techniques de khöömii, identifiables par leurs variations du timbre vocal. Elles se regroupent sous deux styles principaux : le kharkhiraa khöömii (khöömii profond) et l’isgeree khöömii (khöömii sifflé).

  • L’émission kharkhiraa : le diphoneur réalise un bourdon dans une voix de gorge puis, en pressant simultanément sur le pharynx, l’abdomen et le diaphragme, après avoir pris une bonne inspiration, il réalise un son grave qui vibre une octave inférieure au son fondamental produit. Il fait vibrer, en plus de ses cordes vocales, les bandes ventriculaires (ou fausses cordes vocales). Le son grave et rauque que l’on entend au premier plan caractérise le style kharkhiraa. Par-dessus cette double-basse, le diphoneur réalise une mélodie d’harmoniques aigus.
  • L’émission l’isgeree khöömii : le diphoneur produit un bourdon avec une voix de gorge puis, toujours en pressant simultanément sur le pharynx, l’abdomen et le diaphragme, après avoir pris une bonne inspiration, réalise un sifflement harmonique qui peut vibrer de une à plusieurs octaves au-dessus du son fondamental. On entend alors une mélodie d’harmoniques au sifflement très aigu.  Isgeree khöömii […]

Dans les deux cas, pour le kharkhiraa khöömii comme l’isgeree khöömii, la manière de réaliser la mélodie d’harmoniques est commune. On module l’intérieur de la cavité buccale, soit en ouvrant et en refermant les lèvres, soit en avançant la langue de l’avant vers l’arrière de la bouche, en laissant sa pointe collée au palais, soit en avançant la partie centrale de la langue d’avant en arrière, la pointe de la langue placée contre la partie inférieure des dents.

S’ajoutent à cela des techniques pour enrichir le timbre de la voix et d’autres à caractère ornemental. On peut d’ailleurs les combiner entre elles. Parmi plus d’une vingtaine de techniques existantes, on rencontre notamment bagalzuuryn khöömii (khöömii de gorge), tsuurai khöömii (khöömii écho), khamryn khöömii (khöömii de nez) ou encore dangildakh khöömii (khöömii syllabique). Les diphoneurs utilisent l’émission vocale shakhaa pour chanter les louanges magtaal, en conservant un timbre guttural proche de la phase d’installation du khöömii.

En Mongolie, pratiqué dans le contexte nomade pastoral des régions de l’ouest, suite à sa spectacularisation et son enregistrement à partir des années 1950, le khöömii a été diffusé à grande échelle. Ainsi, à travers la politique culturelle de la période soviétique, il est devenu l’un des emblèmes de la musique nationale mongole, renforcé par sa participation régulière aux tournées internationales dès les années 1960. […]